Vers une concentration progressive du secteur bancaire

 Article publié dans

« Jeune Afrique » le 01/10/2011


Banques d’Afrique subsaharienne

Les banques d’Afrique subsaharienne sont au cœur d’une compétition d’une intensité jamais atteinte. elle est, pour la première fois, emmenée par quelques puissants groupes africains – nigérians, marocains, sud-africains, kenyans, mais aussi d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale – pour lesquels le continent est un enjeu stratégique, alors que des groupes internationaux présents de longue date, français notamment, ont adopté une position attentiste ou de repli à la suite d’une vision plutôt afro-pessimiste et des reconversions de cibles imposées par la crise de 2008.

La réussite des acteurs dépendra moins de leur nationalité que de leur sensibilité, leur connaissance du terrain.

 

Dans cette atmosphère nouvelle, l’approche des acteurs est celle d’une politique commerciale agressive, fortement axée sur la banque de détail. Pourtant le jeu reste ouvert : la sortie de certaines banques européennes est quasi terminée et un retour s’esquisse, tandis que les banques chinoises et indiennes sont en embuscade. Sur un autre plan, l’amélioration des performances et le déploiement du mobile banking pourraient amener les sociétés de télécommunications à investir dans les systèmes bancaires, durcissant encore la concurrence. Le scénario le plus probable sera une concentration progressive du secteur autour d’un nombre limité de grands groupes, éventuellement sous forme d’alliances, et la disparition de la plupart des banques isolées.


Cette concurrence exacerbée se manifeste surtout par deux batailles intenses …

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